C'est pourquoi, les cambodgiens ont bien dû adapter leurs constructions et félever leurs logements sur pilotis. Seule une bande de terre (le long de laquelle sont construits les pilotis) permet aux habitants le transport des matières premières et de nourriture.
Bien sûr les enfants se trimballent pieds nus dans la poussière mais une école et un centre de soins ont été implanté. Les habitants sont allongés dans des hamacs ou jouent au billard. Peu ont l'air de travailler mais je suppose que la plupart sont sur leur barque en train de pécher les poissons des alentours.
Peu d'enfants nous approchent, la main ouverte et le mot "dollar" à la bouche. C'est sûr qu'on ne peut s'empêcher de penser à la précarité dans laquelle ces gens vivent mais à les voir, je ne pense pas qu'ils soient si malheureux que ça. Un grand débat a fait rage (:-)) entre Morten et moi, lui persuadé que si on vit dans ces conditions on souffre forcément de la pauvreté, de la faim et du manque d'hygiène. Peut être...mais ces gens-là ne semblaient pas crever de faim, ni perturbés en quoi que ce soit par la boue et la simplicité de leurs maisons...à élucider avec un cambodgiens maybe!
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