Depuis qq années à Singapour, des politiques drastiques de réduction de traffic ont été lancées.
Tu veux acheter une voiture? Top départ, c'est parti pour le parcours du combattant!
Alors, tu commences par acheter "le droit d'acheter une voiture" en faisant des offres sur un principe de vente aux enchères sur le site du gouvernement (LTA, Land and Transportation Authority). Ce droit dépend de la capacité du moteur de la voiture. Ma tite clio aurait requis 8000 euros et une audi A3 requiert un montant de 10000 euros!!
Ouf, t'as suffisament d'argent pour t'offir le droit d'avoir une voiture! Mais t'as intéret d'avoir économiser parce que le prix de la voiture est à tomber! Eh, oui...tu ajoutes, le prix brut de la voiture, le prix de l'assurance, le prix de l'import (pas de marques singapouriennes dans le coin), tu multiplies le tout par 110% et tu obtiens le coùt des taxes imposées à ta voiture!!!
Youpii! t'as une jolie ptite clio et maintenant? près à payer les taxes de 500dollars pour 6 mois pour avoir le droit de rouler? qu'en est-il du péage urbain que tu paies chaque fois que tu passes le portiques qui entourent le centre ville?
Heureusement que l'essence n'est pas aussi cher qu'en france! et encore...
Je pense omettre d'autres frais...mais je peux vous assurer qu'avoir une voiture ici est un sacré signe de réussite sociale et la fois où j'ai vu une ferrari sur la route, j'étais prête à sauter du bus et faire connaissance avec le bon parti qui se trouvait dedans! :-)) (t'inquiete, antoine, ta super 5 me va très bien ;-))
dimanche 13 avril 2008
Singapour, curiosité nb 7 : Being an associate professor in NUS
Je me rends compte que mon retour en France est pour bientot et qu'il y a tant de choses que je ne vous ai jamais racontées! Celle-ci par exemple : NUS et ces profs!
Pour commencer, il faut savoir que Singapour ne jure que par devenir "a world-class city". En gros, compétitif à souhaits, la city-state a des ambitions à n'en plus finir et n'envisage jamais la position de second. C'est dans ce contexte que NUS (mon univerisité) se positionne parmi les meilleurs au monde. ET pourtant...
Ce qui se cache derrière tout ça n'est autre qu'une constante volonté de satisfaire au mieux les critères de sélection. Le but n'est en fait pas d'être effectivement une bonne université mais de mettre tout l'argent et les moyens possibles dans ce qui rapportera à NUS le meilleur classement mondial!
Prenons l'exemple des professeurs.
1) D'anciens élèves de NUS ne peuvent pas devenir profs s'ils n'ont pas fait de thèse à l'étranger. Tous les profs ici ont validé leur thèse dans une université à l'étranger, pour la plupart dans des universités prestigieuses amércaines et anglaises (mon superviseur derecherche est par exemple diplomé de Cambridge, bien que singapourien).
2) Les contrats des profs requièrent un minimum de X publications par an pour chaque prof. Ils doivent donc maintenir un certain quotat de publications, ce qui est spécifié dans leur contrat.
3) Bien entendu, quoi de plus naturel dans une société si compétitive que de lancer chaque année des classements de professeurs? Chaque année, les profs sont inspectés et notés par des internes de NUS mais aussi par les élèves. Un classement des profs est donc édité et c'est la course pour être le meilleur! Encore un autre moyen pour motiver le corps d'enseignants à se surpasser toujours plus.
3) L'éducation a bcp de sous a Singapour et NUS est en particulier pleine aux as! Du coup, l'université attire beaucoup de profs expatriés très compétents (g croisé un prix nobel ya pas si longtemps, prof a NUS) par des salairs intéressants! EN effet, j'ai entendu que le salaire moyen d'un prof ici varie entre 15000 et 20000 dollars par mois, soit 7500 à 10000 euros par mois! ça parait énorme comme ça mais quand en plus on connait le coùt de la vie à singapour ... ça fait une jolie fortune...sans parler du fait que ce qui coute cher ici est le logement et que l'université fournit le logement avec le salaire!! Donc vous imaginez un peu...
Alors voilà en gros ce qu'être prof ici signifie. Je ne peux cependant renier le fait que, bien que l'objectif soit d'atteindre le meilleur classement possible dans le ranking international, les profs et les moyens mis à disposition ici fournissent une qualité d'enseignement incomparable! Ce qui eut expliquer les coùts d'inscription aussi...cf. un post précédent à ce sujet.
Pour commencer, il faut savoir que Singapour ne jure que par devenir "a world-class city". En gros, compétitif à souhaits, la city-state a des ambitions à n'en plus finir et n'envisage jamais la position de second. C'est dans ce contexte que NUS (mon univerisité) se positionne parmi les meilleurs au monde. ET pourtant...
Ce qui se cache derrière tout ça n'est autre qu'une constante volonté de satisfaire au mieux les critères de sélection. Le but n'est en fait pas d'être effectivement une bonne université mais de mettre tout l'argent et les moyens possibles dans ce qui rapportera à NUS le meilleur classement mondial!
Prenons l'exemple des professeurs.
1) D'anciens élèves de NUS ne peuvent pas devenir profs s'ils n'ont pas fait de thèse à l'étranger. Tous les profs ici ont validé leur thèse dans une université à l'étranger, pour la plupart dans des universités prestigieuses amércaines et anglaises (mon superviseur derecherche est par exemple diplomé de Cambridge, bien que singapourien).
2) Les contrats des profs requièrent un minimum de X publications par an pour chaque prof. Ils doivent donc maintenir un certain quotat de publications, ce qui est spécifié dans leur contrat.
3) Bien entendu, quoi de plus naturel dans une société si compétitive que de lancer chaque année des classements de professeurs? Chaque année, les profs sont inspectés et notés par des internes de NUS mais aussi par les élèves. Un classement des profs est donc édité et c'est la course pour être le meilleur! Encore un autre moyen pour motiver le corps d'enseignants à se surpasser toujours plus.
3) L'éducation a bcp de sous a Singapour et NUS est en particulier pleine aux as! Du coup, l'université attire beaucoup de profs expatriés très compétents (g croisé un prix nobel ya pas si longtemps, prof a NUS) par des salairs intéressants! EN effet, j'ai entendu que le salaire moyen d'un prof ici varie entre 15000 et 20000 dollars par mois, soit 7500 à 10000 euros par mois! ça parait énorme comme ça mais quand en plus on connait le coùt de la vie à singapour ... ça fait une jolie fortune...sans parler du fait que ce qui coute cher ici est le logement et que l'université fournit le logement avec le salaire!! Donc vous imaginez un peu...
Alors voilà en gros ce qu'être prof ici signifie. Je ne peux cependant renier le fait que, bien que l'objectif soit d'atteindre le meilleur classement possible dans le ranking international, les profs et les moyens mis à disposition ici fournissent une qualité d'enseignement incomparable! Ce qui eut expliquer les coùts d'inscription aussi...cf. un post précédent à ce sujet.
lundi 31 mars 2008
Semporna et Mabul
Dernière escale dans le sud de Sabah pour un plan plage et snorkelling. Nous arrivons à Semporna où nous allons résider pour qq jours dans une auberge de jeunesse super chouette sur pilotis...si l'on met de côté les rats!!
Le marché de poisson où l'on trouve tous les poissons du coin, des raies en pagaille...
Le marché de poisson où l'on trouve tous les poissons du coin, des raies en pagaille...
Un marché de choses et d'autres, haut en couleurs
Cette région de Sabah est très surveillé militairement en raison de la "menace" philipéenne. Qq années en arrière, des touristes ont été kidnappés par des pirates philipéens. Alors maintenant, des militaires partout! En prenant la photo, je n'ai pas été suffisamment rapide, je voulais les prendre tant qu'ils achetaient de la nourriture à la femme du fond. Vous auriez vu la taille de leurs armes, attachées dans leur dos
Mais c'est titine en version camouflage?
Niusha et moi sommes allés à l'ile de Mabul. Le spot diving du coin est néanmoins la fameuse ile de Sipadan où des plongeurs du monde entier se pressent. Cependant, le nombre d'netrée sur l'ile est limité et nous n'avions pas réservé donc plus de places pour nous. Ceci dit, l'ile d'à cpoté était parfaite. Du corail sublime, des poissons multicolores de très petit à quand même assez gros, des étoiles de mer rouge, jaune, bleue, et même des hippocampes et une grosse tortue!! C'était magnifique et on s'est régalées.
lundi 24 mars 2008
Retour sur Sabah : Orangutans rehabilitation center and cave
Après nos adieux a Guillermo et Hishaam qui repartait de Brunei pour Singapour, nous voilà réembarqués pour passer le frontière malaise à nouveau. Puis des heures et des heures de bus pour finalement regagner Sepilok et la guesthouse de l'Uncle Tan à 3h du mat.
Le lendemain, debout à 8h30 pour arriver au centre de réhabilitation des orangs outans à l'heure du déjeuner pour ces bestiaux! Avec le tas de touristes, on déambule sur les passerelles en bois construites dans la jungle jusqu'à la plateforme de laquelle on peut voir les singes.
D'un coup des espèces de petits hommes très poilus se pointent en se balançant de leurs longs bras jusqu'à la plate forme où les bananes sont servies. Les orangs outans sont un plutôt attendrissant et sympathique alors que les petits singes vicieux et voleurs me font serieusement peur. Les singes sont sacrément impressionés par les orangs outans mais sont assez malins pour leur voler des bananes, sales macaques! S'ensuit une séance de gym pour les orangsoutans...(pour être si souples, ils ont dû en bouffer des heures de yoga!!)
On décide ensuite de partir à l'aventure à nos risques et périles tout en suivant les passerelles en bois quand même. Au bout de 3 minutes on se retrouve encerclés par les macaques et le chef nous montre les dents. Pas le temps de sortir l'appareil photo, on fait chemin arrière daredare. On a quand meme bien rigolé!
L'après-m, on décide d'aller dans des grottes plus au sud...Résultat, on passe des heures dans la voiture pour un trou certes impressionant mais qui est envahi de chauve-souris et de leur fiante dont l'odeur est irrespirable. Pas un détour très utile en fait...
Finalement, on finit par 5h de route pour regagner Semporna au sud sud de Sabah pour la fin de notre séjour (cf poste suivant quand j'aurai le temps...).
Tout ce blabla pour vous introduire les photos qui sont bien plus intéressantes :
Sur le retour en bateau de Brunei en Malaisie, on se croirait sur le Mékong. On est entourés de jungles et de jolies maisons.
Puis on croise un bateau blindé de bois...eh oui la déforestation est un vrai problème ici!
Le lendemain, debout à 8h30 pour arriver au centre de réhabilitation des orangs outans à l'heure du déjeuner pour ces bestiaux! Avec le tas de touristes, on déambule sur les passerelles en bois construites dans la jungle jusqu'à la plateforme de laquelle on peut voir les singes.
D'un coup des espèces de petits hommes très poilus se pointent en se balançant de leurs longs bras jusqu'à la plate forme où les bananes sont servies. Les orangs outans sont un plutôt attendrissant et sympathique alors que les petits singes vicieux et voleurs me font serieusement peur. Les singes sont sacrément impressionés par les orangs outans mais sont assez malins pour leur voler des bananes, sales macaques! S'ensuit une séance de gym pour les orangsoutans...(pour être si souples, ils ont dû en bouffer des heures de yoga!!)
On décide ensuite de partir à l'aventure à nos risques et périles tout en suivant les passerelles en bois quand même. Au bout de 3 minutes on se retrouve encerclés par les macaques et le chef nous montre les dents. Pas le temps de sortir l'appareil photo, on fait chemin arrière daredare. On a quand meme bien rigolé!
L'après-m, on décide d'aller dans des grottes plus au sud...Résultat, on passe des heures dans la voiture pour un trou certes impressionant mais qui est envahi de chauve-souris et de leur fiante dont l'odeur est irrespirable. Pas un détour très utile en fait...
Finalement, on finit par 5h de route pour regagner Semporna au sud sud de Sabah pour la fin de notre séjour (cf poste suivant quand j'aurai le temps...).
Tout ce blabla pour vous introduire les photos qui sont bien plus intéressantes :
Sur le retour en bateau de Brunei en Malaisie, on se croirait sur le Mékong. On est entourés de jungles et de jolies maisons.
Puis on croise un bateau blindé de bois...eh oui la déforestation est un vrai problème ici!
Le petit débarcadère, qui sert de frontière :-) trop chou
Une baraque en tôle pour les bureaux de l'immigration, bien plus accueillant que les caméras et les hommes armés de fusils a pompe de la frontière singapourienne
EN Malaisie, pas de papiers toilettes alors forcément...
On commence à péter un cable dans le bus au bout de qq heures...certes le confort est au RDV mais le karaoké aussi...et les chansons malaises sont carrément écoutables (contrairement aux chansons chinoises, d'apres moi bien sûr...) mais c'est tjs pareil et c'est quand meme pas vraiment mon style.
A la bouffe!
Voilà le quart d'heure de gym digestive
Ces macaques ont vraiment un regard trop humain, ça me dérange...
Celui là g pas eu l'occasion de le rencontrer mais g pris la photo de la photo...pour Kiki ;-)
Enfouissons nous dans la jungle pour atteindre la grotte des chasseurs de nid d'hirondelles
Mes photos sont pas terribles mais vous constaterez le sol noir...de fiantes de chauve-souris! berk
L'apparat des chasseurs de nid d'hirondelles qui s'aventurent dangereusement sur des échaffaudages de bambous qu'ils construisent dans la grotte. Les chasseurs vivent sur place et récoltent des miliers de nids...ceux-ci étant un bien alimentaire adoré des chinois dont le marché est très élevé. Mais je vous dis pas le massacre en terme d'écologie...!!
vendredi 7 mars 2008
Brunei : l'empire du pétrole dans le sud-est asiatique
Quand on sait que Brunei est un petit pays richissime, blindé de pétrole, le raccourci est vite fait avec Dubaï. Et pourtant...75% des terres sont couverts de jungle (ici, pas de désert), "uniquement" 75% de la population est musulmane, on y parle le malais et surtout, là où je m'attendais à retrouver une construction folle et une richesse bien affichée...le fossé n'est que superficiel avec sa voisine la Malaisie. Même le sultan n'affiche pas un palace extraordinaire (de ce qu'on a vu a travers les barreaux...)! Bien sûr des bâtiments différents pour les hommes et les femmes dans l'auberge de jeunesse. Pas de surprises de ce côté là....et pourtant il semblerait que Brunei adopte le petit lapin que vous connaissez tous :
Nous ne sommes restés que deux jours dans la capitale. Une capitale bien vide mais teeeeellllement reposante, après nos 2 jours de randonnée, les nuits courtes et puis avant ça les nuits passées au labo...donc une pause bien méritée et trèèèès appéricée pour un break cafés, patisseries, roti prata délicieuses, coucher de soleil sur la rivière et...mosquée addiction! Je suis tombée en admiration devant la grande mosquée au toit doré (et pleine de marbre), seule réelle raison touristique de Brunei à mon avis. J'en suis venue à me demander si je n'allais pas me convertir et porter le voile :-)
La "petite" mosquée
Tout un quartier 100% musulman se situe sur pilotis, sur l'eau. Les conditions sont très surprenantes avec eau potable au robinet, électricité, pompiers, policiers, et pleiiiiiiin d'écoles et même une université qui accueille des professeurs anglais, australiens...
En discutant avec le "capitaine" de notre petite embarcation, on a appris que lui (comme bcp d'autres) avait 33 ans, une femme de 24 ans et déjà 11 enfants (toute de la même femme). Apparement il est courant d'avoir de nombreux enfants...j'aimerais pas être une femme là-bas!
La fameuse mosquée, si belle, surtout au son de l'appel à la prière :
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